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- - - - - - Le fond est recouvert d’ une couche de sable de Loire et en partie de feuilles de chêne. J’ ajoute une feuille de catappa, ce qui rend l’ eau ambrée. Le mâle poursuit la femelle sans montrer d’ agressivité. Les oeufs sont déposés indifféremment sur les deux mops mis à leur disposition. Avec cependant une plus forte densité sur celui de fond. Je récupère les oeufs un à un pour une incubation séparée des adultes en les plaçant dans un petit récipient contenant la même eau que le bac de ponte. Régulièrement, principalement les premiers jours, je vérifie l’ état des oeufs afin d’ éliminer ceux qui blanchissent, ils ne sont pas fécondés et risquent de contaminer les oeufs voisins. Après environ 15 jours d’ incubation ( parfois bien davantage ) les jeunes apparaissent. Relativement petits je les nourris de microvers. Quelques jours plus tard les nauplies d’ artémias prennent le relais. Je n’ ai pas encore essayé l’ incubation sur tourbe humide, mais elle doit être possible. La croissance est relativement rapide mais la reconnaissance des sexes est très tardive, je ne reconnais le mâle que lorsqu’ il mesure environ 4 cm. Jusqu’ à maintenant je n’ ai pas observé de jeunes en présence des adultes. - - Il a été nommé ainsi en l’ honneur de François Mengila. Aphyosemion mengilai peut être conseillé aux killiphiles débutants. |